La justice participative est de plus en plus privilégiée par les professionnels du droit, mais aussi par la population de manière générale, en raison de son efficacité et de sa simplicité. Ce type de pratique facilite l’accès à la justice et évite aux deux parties d’avoir à recourir aux tribunaux pour régler une mésentente. Elle mise davantage sur la prévention, la recherche de solutions et la collaboration entre les parties plutôt que sur la confrontation.

C’est particulièrement vrai en ce qui concerne la médiation, l’un des moyens les plus connus de pratiquer la justice participative. C’est compréhensible, puisqu’elle est beaucoup plus accessible qu’un passage devant les tribunaux. De tous les types de médiation, ce serait la médiation familiale qui serait le plus prisée.

Le rôle du médiateur est d’accompagner les personnes qui recourent à ses services en leur permettant de parvenir à une entente, dans le meilleur des scénarios, sans avoir à passer par les tribunaux. Cette personne se doit d’être neutre, impartiale dans le règlement d’un dossier et faire preuve de transparence.

 

Les trois étapes d’un processus de médiation

Dressons un rapide portrait des trois étapes qui doivent être franchies dans un processus de médiation.

 

#1.L’évaluation de la situation des participants

La première étape consiste à évaluer votre situation. Le médiateur vous aide ensuite à préciser les sujets desquels vous voudrez discuter. Il s’occupera également de préciser son rôle lors de la médiation. C’est-à-dire qu’il dirigera et s’assura du bon déroulement du processus. Plus en détail, il guidera les échanges pour réduire les obstacles à la communication et faciliter le dialogue entre les parties. Il aidera à conclure une entente volontaire, assurera la confidentialité du processus et recommandera, si besoin est, de recourir à un avocat pour un avis juridique.

 

#2.Négociation: trouver ensemble des solutions

Par la suite, il est temps de passer au véritable processus de négociation. Le médiateur doit amener les participants à discuter de l’ensemble des points sur lesquels ils sont en désaccord, afin qu’ils puissent éventuellement trouver un terrain d’entente satisfaisant pour tous. Il aidera les participants à communiquer sur leurs besoins et intérêts. Bien sûr, tout ce qui se dit en médiation est strictement confidentiel.

 

#3.Préparation des ententes

Une fois la période de négociation terminée, c’est maintenant le moment pour le médiateur de mettre par écrit l’ensemble des éléments sur lesquels les participants se sont entendus. Il va en fait énumérer les points sur lesquels les deux parties se sont entendues.

 

Avantages de l’enregistrement audio dans un contexte de médiation

C’est lors de la dernière étape de médiation que l’utilisation d’une solution d’enregistrement audio, Voxlog Pro par exemple, peut grandement accélérer le processus et assurer la fidélité des propos. Le médiateur pourra consulter plus que ses notes. Il pourra écouter l’intégralité des rencontres pour s’assurer qu’aucun détail ne lui échappe.

 

Médiateur, accordez toute votre attention aux participants

Dans ce contexte, comme le médiateur doit résumer à l’écrit l’ensemble des éléments discutés lors d’une médiation, le fait d’avoir accès à un enregistrement audio peut lui simplifier grandement la tâche à la suite de la discussion. Plutôt que d’avoir à noter tout ce qui est dit par les participants, il peut accorder toute son attention aux participants, sans constamment se soucier d’oublier quelque chose. Avec Voxlog Pro, la tâche est nettement simplifiée.

 

Médiateur, soyez mieux préparé

L’enregistrement audio des rencontres permet au médiateur de les écouter, entièrement ou par segments, afin d’être prêt à chaque nouvelle rencontre. Un moment est passé entre la dernière rencontre et la nouvelle? Vous pourrez ainsi vous rafraîchir la mémoire. Soyez prêt et en contrôle de la situation.

 

Pour les clients, un sentiment de confiance

L’enregistrement audio peut aussi amener les gens à se confier davantage. Même si cette technique peut sembler intimidante aux premiers abords, elle peut avoir pour effet de sécuriser les participants et créer un climat de confiance avec le médiateur. Effectivement, ils sont conscients que tout ce qu’ils disent est enregistré. Ils n’ont donc pas peur que quelque chose soit oublié ou mis de côté lors de la négociation. Il y a des traces de tout. Et ça, c’est rassurant lorsqu’on doit se confier.

 *Notez que cet article est rédigé en fonction du contexte québécois. Et, « En vertu de l’article 815.3 du Code de procédure civile, rien de ce qui a été dit ou écrit, ou enregistré sur support mécanique ou autrement, au cours du processus de médiation n’est recevable en preuve dans une procédure judiciaire, sauf s’il s’agit d’un cas de médiation sur ajournement de l’instruction par le juge, laquelle est soumise aux balises de l’article 815.2C.p.c. » – Guide de normes et de pratiques en médiation familiale (2012)

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